• 29 avril 1920
    Ce matin, alors que je me libérais, en me promenant sur la plage, un bruit strident et horrifiant me fis tomber, prendre peur et me fis perdre tous mes moyens. Ce n'était pourtant qu'un adolescent, rappelant son chien, mais cette affreux chant du sifflet me remets en position de faiblesse. Je revois maintenant l'échelle de bois, sur lequel je monte, attendant le coup de sifflet pour aller à l'assaut, me jetant dans le feu de l'enfer, où le diable lui-même m'attends. A peine sortit des tranchées, un obus me trouble la vue. Je cours sans voir où je vais. Je tombe alors, trébuche et sous l'affolement, tue le premier venu. Il était Allemand, jeune, aisé, et n'avait jamais voulu cela. J'ai tué un innocent !
    C'est sur cette idée que j'écris avec peine, ce triste souvenir...
     
    A.C

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